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françois hollande - Page 3

  • CARNET DE BORD D’UN JEUNE DE VANVES, STEPHANE LANCELOT, QUI VIT A MIAMI : HOLLANDE AUX USA CONCURRENCE PAR SOOTCHI !

    Jeune étudiant vanvéen en science de l’information et de la communication, Stephane Lancelot  séjourne actuellement aux USA et poursuit ses études l’Université Internationale de Floride (Floridia International University). Il en profite pour nous raconter  ce qu’il vit là bas mais aussi de la façon dont les événements internationaux ou nationaux sont perçus outre-atlantique. Et notamment la longue visite (d’Etat) de 3 jours de François Hollande chez l’oncle Sam dont il est rentré hier en fin d’après midi. Jean Paul Huchon n’a d’ailleurs pas présidé la première journée de la session du Conseil régional hier puisqu’il a accompagné le président Hollande, notamment pour inaugurer l’US French Tech Club, c'est-à-dire une Maison de la France, à San Francisco :« C’est partit d’une initiative de la Région IDF grâce à la plateforme existante de l’ARD (Agence Régionale du Développement) dans une région doublement stratégique et décisive » indiquait-on  à la Région.

    « Cette visite n’a fait que confirmé ce que j’avais déjà constaté quant à la connaissance de la France par les Américains (mais aussi par les Européens) : elle est très limitée. Les étudiants avec lesquels j’ai eu l’occasion de parler de la France sont finalement peu à répondre avec certitude Hollande quand je leur demande s’ils connaissent le Président de la France. La plupart sont hésitants, le reste ne sait tout simplement pas. Cette méconnaissance m’interpelle, je n’imagine pas un étudiant français ne pas connaître Barack Obama ou Angela Merkel. 

    Avec un peu de recul, je leur trouve une (petite) excuse en la façon dont les médias traitent notre actualité. En effet, durant ces trois jours, je me suis amusé à chercher des articles  concernant la visite de François Hollande sur les pages principales de trois sites majeurs d’actualité : www.nytimes.com, www.miamiherald.com et www.theguardian.us (version américaine du Guardian). Résultat, pour trouver trace d’un article concernant cette visite il me fallut chaque jour taper « Hollande » dans le moteur de recherche interne des deux premiers cités tandis que mardi 11 je trouve un article sur la page principale du dernier. C’est maigre. Et c’est pareil pour le papier. Je me procure le New York Times du 11 février : pas un mot sur la visite en une.

    Un des articles les plus intéressants que j’ai trouvé mettait l’accent sur les différents entre nos deux pays sur les interventions militaires et résumait les objectifs des deux pays lors de cette visite. Pour les USA, il s’agit de montrer qu’ils ne perdent pas d’alliés tandis que pour la France il s’agit de montrer au monde entier que, malgré une économie en berne, elle reste un pays majeur.

    Puisque j’ai trouvé une excuse pour la méconnaissance de la France de mes collègues je vous en livre une pour le traitement de la visite par la presse : la concurrence d’autres actualités importantes, les JO d’Hiver de Sotchi et le premier grand discours de la nouvelle Présidente de la Fed, Janet Yellen en têtes ».

  • CARNET DE BORD D’UN JEUNE VANVEEN, STEPHANE LANCELOT, A MIAMI…ALORS QUE LES USA S’APPRETENT A RECEVOIR…FRANCOIS HOLLANDE

    Jeune étudiant vanvéen en science de l’information et de la communication, Stephane Lancelot  séjourne actuellement aux USA et poursuit ses études l’Université Internationale de Floride (Floridia International University). Il en profite pour nous raconter  ce qu’il vit là bas mais aussi de la façon dont les événements internationaux ou nationaux sont perçus outre-atlantique. Avec la visite de François Hollande aux USA qui débute aujourd’hui jusqu’au 12 Février c’était l’occasion de lui demander comment les médias américains ont parlé de ses affaires de cœur  

    Après deux semaines passées à Vanves pour me ressourcer (par cela j’entends bien manger, revoir famille et amis), je suis reparti pour Miami le 29 décembre. Au programme : nouvel an, nouvelles rencontres, nouvelles matières, et  reprise des cours en douceur. Après un mois déjà, je suis satisfait du choix de mes matières. Surtout, ce que j’apprécie ici c’est la façon d’enseigner. Je revois certaines notions déjà abordées en France. Cependant, il y a une énorme différence, mes professeurs me les rendent nettement plus intéressantes en sortant du cadre traditionnel du cours magistral, même quand nous sommes plus de cent élèves. L’interaction entre élèves et professeurs est ici très forte. J’apprécie cela. 

    J’aimerais maintenant aborder deux sujets d’actualité. Français et donc gentleman (en tout cas c’est que les gens pensent ici) je vais faire honneur aux dames et commencer par le trio Gayet-Trierweiler-Hollande. Bien entendu, les médias n’en ont pas autant parlé ici qu’en France. Néanmoins, j’ai lu plusieurs articles à ce sujet. Une interrogation revenait à chaque fois : comment se fait-il que la presse française en fasse « si peu » à ce sujet ? Effectivement, rien à voir avec le traitement de l’affaire Clinton-Levinsky. Quant aux étudiants, quand je leur ai parlé de cette affaire, peu semblaient au courant.

    Enfin, parlons de l’évènement sportif numéro un ici : le Superbowl. Je n’avais jamais eu le courage de regarder celui-ci mais cette année j’ai fait l’effort. Nous étions une vingtaine d’étudiants regroupés devant un grand écran dans l’un des lounges du campus. Pizza, « wings » de poulet, sodas, et bières pour nous accompagner.  Ce que je peux dire c’est que c’est très looooooooong. Heureusement qu’il y avait à manger, à boire et que les  pubs diffusées lors des (très nombreuses) coupures valent le coup d’œil…

  • MUNICIPALES MARS 2014 : LES SOCIALISTES DE VANVES FACE A LA GROGNE, A LA FRONDE ET AUX COUACS

     

    La campagne pour les municipales sera lancée ce soir à droite puisque Bernard Gauducheau et Isabelle Debré inaugurent la permanence de campagne de la liste UDI/UMP à 19H30 rue Jean Bleuzen, et animent sa première réunion publique à l’école Marceau, juste en face, avec Patrick Devedjian, Président du Conseil Général des Hauts de Seine, Valérie Pécresse président du groupe UMP au Conseuil Régional,  André Santini, député,  Roger Karoutchi sénateur,  JJ Guillet député maire de Chaville, Hervé Marseille, sénateur maire de Meudon, Laurent Lafon président du groupe UDI au Conseil régional. A Gauche, pour les socialistes, elle a commencée depuis début Septembre, lors de la grande braderie du parc F.Pic, avec depuis, chaque soir, une présence en pied  d’immeubles, dans les différents quartiers de Vanves de la tête de liste, Antonio Dos Santos, entourée d’élus et de militants. Les Verts devraient constituer une liste indépendante alors que le FdeG/PC se tate et devrait tenir le 28 Novembre prochain à 20H à l’école Max Fourestier une assemblée citoyenne « pour réfléchir ensemble et s’interroger sur ce que nous voulons pour Vanves ». A cette occasion, Vanves Au Quotidien a rencontré Antonio Dos Santos (PS) pour lui demander s’il est facile d’être candidat socialiste en ces temps de grogne et de fronde comme va le montrer le Congrés des Maires qui ouvrent ses portes aujourd’hui au parc des expositions de la porte de Versailles

     

    Vanves Au Quotidien – Le morale des troupes n’est il pas au plus bas entre couacs gouvernementaux et grogne populaire ?

    Antonio Dos Santos : « Le moral pourrait être meilleur, c’est évident. Parce que nul n’aime être l’objet de critiques qui résultent de difficultés. On aurait mieux aimé que cela aille bien. Il y a des moments où il y a quelques à-coups, mais il y a une certaine confiance dans les réformes mises en œuvre. Et on sait qu’il faut du temps pour qu’elles se fassent. Par ailleurs, on constate que certaines réformes sont tellement difficiles à faire parce qu’elles nécéssitent un consensus. On sait qu’en touchant à certains sujets, que nos parlementaires ou nos responsables politiques soient de droite comme de gauche, il y a une  une espéce de résistance à la volonté de changer les choses. D’où cette apparence de certaines reformes non abouties et moins bien ficelés.

     

    V.A.Q – Comment cela se traduit il chez les militants socialistes ?

    A.D.S. : « Nos militants ont autant d’avis que de têtes. Ils sont dans des milieux socio professionnels très divers. Ils écoutent leurs voisins, leurs collégues de travail. Forcément ils ont besoin d’exprimer parfois leurs incompréhensions, parfois même leur colére, soit devant les mesures qui ne le semblent pas adaptées ou inachevées, soit devant des formes de résistances au changement voulu par le gouvernement. Ils sont très en colére contre les critiques envers les personnes notamment la ministre Taubira, contre tous ces manifestants contre l’écotaxe, tout en comprenant leurs difficultés, qui se permettent des violences et la destruction de biens publics. Ils ont donc une double colére face aux agissements d’une certaine résistance moins respectueuse des pouvoirs et des biens publics, pour défendre des intérêts personnels et particuliers. On ne peut pas tout se permettre comme siffler le président de la République un jour de commémoration des morts pour la France à l’occasion du 95éme anniversaire de l’armistice de 1918. Et ce n’est pas une défense de François Hollande mais d’une institution de la République. On ne peut pas se  permettre de comparer à un singe ou de  ridiculer une mlinistre de la République, qui plus est, de la justice. En ce moment la colère des militants est plus tourné vers cela que vers les petits couacs qui sément de l’incompréhension et de l’insatisfaction.

     

    V.A.Q. – Qu’est-ce que vous disent les vanvéens lorsque vous les rencontrez tous les soirs au pied des immeubles ?

    A.D.S. : « Je suis très bien accueilli, parfois avec une certaine surprise devant mon gabarit, la taille du candidat entre la petite cate postale et le grand panneau, et devant la consonance de son nom. Il y a une certaine curiosité qui se fait, et un attachement au fait que je suis vanvéen, car j’ai dirigé le Rosier Rouge pendant longtemps. La politique n’est pas leur préoccupation majeure, en tous les cas pas vis-à-vis de moi. Ils me voient, avec les militants et les élus  qui m’entourent, comme quelqu’un qui vient vers eux, les éouter parce que c’est notre démarche. Ils font bien sûr référence aux couacs nationaux, certains au manque d’emploi, aux problèmes financiers. On les écoute mais on n’entre pas dans le débat. Leur questionnement est d’ailleurs peu virulent, pour ainsi dire pas du tout agressif. Ils sont en attente d’explications, montrant un intérêt sur de que je leur dit, sur la façon de les écouter  et l’empathie dont j’essaie de faire preuve parce que ce sont des préocupations à prerndre en compte

     

    V.A.Q. – Est-ce que ce n’est pas partir en terre de mission dans une ville détenue par l’opposition nationale située dans le département des Hauts de Seine ?

    A.D.S. : « Nul n’est propriétaire des voix. Il faut que l’UMP et l’UDI se disent qu’ils ne sont propriétaires ni des hauts de Seine, ni de Vanves. On a connu déjà une expérience, certes intermédiaire, avec Guy Janvier qui a tenu la mairie pendant 6 ans, où il a fait bon œuvre malgré toutes les difficultés de départ et celles qu’il a connu au sein de son équipe. Il a eu une œuvre difficile à mener  au départ car il a récupéré une ville qui était sous contrôle de la Cour des Comptes pendant 2 ans.  Souentu par la force militante socialiste, il  a gagné ensuite le canton et l’a gardé, ce qui n’est pas rien.  C’est donc une ville plutôt du centre qui s’attache plus aux personnes et à ce qu’elles peuvent faire. C’est un peu l’apanage des élections locales. C’est un challenge difficile pour nous  puisque le maire sortant détient tout en main, tout l’outil municipal. Et c’est comme cela partout. Pourquoi y échapperait il ! Ce n’est ni lui faire reproche, ni lui rendre hommage. Il est privilégié. Ce sera diffficile. Mais nous croyons que c’est possible. Nous avons opéré pour cela une petite révolution dans notre façon d’appréhender la campagne. Nous avons renouvelé nos forces, avec une équipe rajeunie mais mûre, compétente, prête à diriger la ville, avec une vision d’avenir, et en même temps, une prise en compte des besoins essentiels de la population, en tous les cas ceux qui sont moins satisfaits aujourd’hui.

     

    V.A.Q. – Toutes les études et sondages montrent que le PS ferait moins de 6 à  10% des voix par rapport au scrutin présidentielle, en mars prochain ?

    A.D.S. : « Si c’est le pronostic, c’est plutôt positif puisque François Hollande a fait un excellent score à Vanves et que même si on perd 6 à 7 points, je suis devant !